CHAPITRE 1 : Background d'AlucardAu loin, dans les terres du nord, enneigées depuis peu, trônait une somptueuse citadelle : l’imposante citée de Dundïl.
Le relief qui l’environnait été montagneux , très peu praticable pour toute autres races que les elfes, les nains et les goblinoïdes. Une rivière courait entre ces immenses monts, mais, bizarrement, la végétation y restait clairsemée.
Plus à l’ouest, sur le col d’Evraal, commencent les forêts elfes, qui, au fil du temps, s’étendirent jusqu’à l’océan.
Alors qu’au sud, surplombant à la fois les plaines Luthiennes et les marais intérieures, la porte de Mundîl défend la citadelle, contre d’éventuels attaques. De plus, une immense tour, veille à la prospérité de cette race, alertant la citadelle d’une approche de dragons de Shadnor, ou de tentatives d’attaques gobelines.
La citadelle se réveilla avec la rosée du matin, humectant le visage fin des elfes. Cette bruine matinal, était connu en ces régions pour apporter de la fraîcheur, du levé du soleil jusqu’à son couché, tout au long de l’année. Les pluies sont inconnues en ces monts, et la neige ne tombe que quand les lunes sont visibles. Le continent garde un climat bon et humide, tout au long de l’année. Il n’atteint jamais un maximum, qu’il soit inférieur ou supérieure à la moyenne, bien qu’il se trouve dans la partie nord de Xaeno.
Alors donc, quand vint le temps du réveille, Alucard se leva, la tête lourde, fait contrarient causé par l’abus d’alcool... Il alla ouvrir les volets de sa chambre et vit, comme chaque matin, le haut des différents pics perçant la brume, avec le lever du soleil en arrière plan. Bien que le jeune garde avait l’occasion de voir se magnifique paysage chaque matin, il ne se lassait jamais de prendre quelques minutes pour le contempler. Il alla ensuite se préparer afin d’assister à la prière, et à l’arriver de l’empereur Dundïl.
Il fut rapidement prêt. Il descendit les nombreuses marches, et déboucha dans le hall, où se trouvaient déjà de nombreux camarades.
Quand le monarque vint, ils se prosternèrent tous comme s’ils ne faisaient qu’un, et le saluèrent par des chants dont l’ensemble les rimes sont dédiées à leur dieu, Bénislad. Ils regagnèrent leur appartement, afin d’enlever leurs habits de cérémonie, et de revêtir à la place, l’armure réglementaire de la garde.
Une fois son armure mise, Alucard alla rejoindre les autres dans la salle des festins communs et, avec un groupe de la garde, ils commencèrent à manger et à se raconter les dernières nouvelles.
Mais soudain, les cors d’alertes retentirent, causant le désordre dans les esprits. Aussitôt, les portes s’ouvrirent violemment pour laisser passer un garde, le visage décontenancé et son armure taché de sang. Sous l’étonnement général, le guerrier tenta de s’exprimer mais celui-ci s’écroula sur le sol, mort. La cause de sa frayeur ne se fit pas attendre pour rentrer dans la salle.
Un flot de gobelins déferla dans la pièce s’attaquant aux premières rangées et détruisant tout sur leur passage. Aussitôt, tous se mirent à combattre sans relâche pour faire reculer la marée de vermines assoiffées. Alucard, tournoya son épée au dessus des têtes de ses alliés, faucha quelques gobelins avant de s’écrouler sur le sol, frapper par la masse d’arme d’un gobelours.
A son réveil, malheureusement il était déjà trop tard, et il eut l’effrayante vision de voir ses amis, ses frères, et tous ceux de son clan, gisant sur le sol rouge de sang. Alors la rage et la tristesse, se mêlèrent en une haine féroce envers les précepteurs de ce chaos. Il se mit à courir, les larmes dégoulinant sur ses joues sales. Il descendit les escalier, passa la grande porte du hall, traversa la cour où gisaient ça et là de nombreux corps, et s’enfuit de la citée, celle dans laquelle il naquit, il vécut tant de bon moment auprès d’amis qui à se jours ne sont plus... Il courut s’en arrêt, trois jours et deux nuit, jusqu’au moment où il s’effondra de fatigue sur l’herbe fraîche des plaines environnant les monts. Il fut réveillé en sursaut par les gouttelettes de pluie tombées de gros nuages présageant un violant orage. Alucard se leva et s’épousseta.
De son regard inquisiteur, il fit un panorama de ce qu’y l’environnait et reconnu alors, à sa grande surprise, la silhouette d’un bois dont il n’avait pas connaissance. Courant de toutes ses jambes, il atteignit la lisière avant que les premiers grondements ne se fissent entendre. A première vue, cette forêt était très vielle, et humide. Elle se composait d’immenses arbres dont leurs cimes fournissaient un abri idéal. Alucard continua son chemin, marchant sur un sentier proprement tracé. Au fur et à mesure qu’il s’enfonçait dans ce dédale végétal, il fut bientôt appelé par une voix féminine l’attirant vers une clairière. A la fois curieux et terrorisé, il s’avança, découvrant devant lui un arbre gigantesque : le Silvraad. Sous une de ses racines coulait une source d’une eau étrangement claire et pure. Et, au bord de cette majestueuse fontaine, trois femmes, le visage creusé par la vieillesse, fixaient Alucard d’un regard aimable, chaleureux mais étrangement pénétrant. Elles étaient en train de tisser un mince fil d’eau qui surgissait de la rivière. Une d’elle prit la parole et expliqua la trame :
-« Nous t’avons fait venir ici pour te mettre en garde. Voilà, comme tu as pu le constater nous sommes les Trois-sœurs, filles du destin de chaque être, et cela depuis la création du monde. Pour chacun de nous, la vie est tracée et nous sommes les seules à en connaître toutes les péripéties. Mais pour certain dont la vie est trop compliqué, nous ne pouvons absolument rien prévoir. Très peu sont de cette nature, mais pour je ne sais quel raison, toi, jeune homme, ton devenir est masqué. Tous ceux qui sont amené à faire de grande chose dans leur vie, ont été fait venir dans cette clairière pour qu’ils soient informés de leur futur mouvementé. Fait très attention Alucard, jamais plus rien ne sera pareil à présent...
- Mais...si vous êtes bien vous...vous étiez au courant pour le sort de mon clan ! Et vous n’avez rien fait ! dit naïvement l'elfe.
- Nous le savions bien avant que tu naisses. Mais bien que nous soyons l’avenir et que nous savons beaucoup de choses désastreuses, nous n’avons pas le droit de nous en mêler, nous ne sommes que des spectateurs, dit la deuxième femme.
- Mais qu’est ce qui vous en empêche ? ! gémit-il de rage.
- Lui, dit la troisième en montrant l’arbre monde. A la première intervention de notre part, il peut nous renvoyer dans le long sommeil ponctué de cauchemar, qu’aurait dû être notre trépas. C’est grâce aux dieux que nous sommes les gardes de votre monde et de votre avenir, mais à présent nous devons te laisser mener ta vie. Boit l’eau de cette fontaine, elle t’apportera la sagesse qui t’aiguillera pour ce long périple. Surtout prend chaque décisions avec beaucoup de philosophie, même si tes fougueux débuts d’elfe inexpérimenté te conduiront dans de nombreux pétrins, il faut absolument que tu te résonnes. Le sort du monde en convient. »
Dés qu’il but un peu d’eau, il se réveilla dans la plaines, au milieu d’un orage, sans rien d’autre à l’horizon qu’une ville. Est-ce un rêve, il était tellement vrai, mais alors où était la forêt ? Il se leva en accusant son imagination, et découvrit soudainement, sur le sol prés de son arme, un parchemin avec inscrit :
souviens toi... Abasourdit, il mit le parchemin dans sa poche et marcha en direction des habitations, ayant pour but de découvrir ce pour quoi on la promis.
CHAPITRE 2 : Un elfe noir...Les rues sont désertes, obscures et silencieuses. Tout est fermé. Tout le monde dort. Seules les fenêtres de la taverne, sont éclairé. Des silhouettes se découpent dans la lumière. Des chants et des rires s’élève du bâtiment. Puis soudain, la porte de l’auberge s’ouvre. Alucard apparaît, parlant un instant par l’entrebâillement à des gens restés à l’intérieur. Puis il s’engage sur la chaussée pavée. Il marche ainsi quelques instant, puis, il est intrigués par une forme indistincte qui s’approche de lui. C’est un draw, un capuchon rabattu sur son visage, qui l’interpeller.
"- On lorgne sur le sanctuaire ? Intéressé ?
Alucard, ne sachant pas ce que pouvais être ce « sanctuaire », et encore moins les intentions de l’elfe noir, dit :
- Non, pas du tout !
L’elfe contrit reprit...
- Ah ouais ? Mais c’est un monde dangereux pour un jeune elfe...il te faut des amis sur qui compter...
-Pas besoin !
-Oui mais...si un troll t’attaque, tu fais quoi !
-Je me tire !
-Un orc !
-J’le saigne !
-Un mort vivant !
-J’lui casse sa gueule !
-Oui mais... aller ! Rentre dans La Guilde ! C’est cool comme alliance !
-Non !
-Aller ! La bière est offerte !
-Ah ?
-Oui, tout alcool est à volonté !
-Tout alcool ?...
-Oui parfaitement ! Alors, tu t’enrôles !
-J’aurais le droit à une promotion sur les casques ?
-Oui !
-Ok, j’veux bien !
Et c’est ainsi qu’Alucard posta ce message.Alucard,